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Association d'éducation à l'environnement
et au développement durable
depuis 1994

Petite histoire de l'écologie à Paris - Première partie : Paris trie ses déchets
Période 1980 / mars 2008*

Les articles ci-dessous sont écrits au fur et à mesure des événements (un complément peut parfois être rajouté lorsque la situation évolue). Ils représentent donc une série chronologique sur le thème de la propreté, thème qui devient, de plus en plus, un enjeu lors des campagnes pour les élections municipales. Les décisions politiques se suivent et ne se ressemblent pas toujours !... En politique, ce qui était prévu par l'un peut être remis en cause par l'autre. La collecte sélective ne passe pas au travers ! Vous pourrez vous en rendre compte à la lecture de ces lignes...

* pour lire la suite de cette histoire rendez-vous sur la page l'écologie à Paris

Avant de vous lancer dans la lecture des articles, nous vous présentons une frise historique qui synthétise les grandes dates et les grands événements concernant la gestions des déchets parisiens.

1 - Les années 1980-1990, début de la collecte sélective des ordures ménagères à Paris

1995 - Campagne de communication en faveur de la collecte sélective des magazines et journaux dans Paris
1995 - Campagne de communication en faveur de la collecte sélective des magazines et journaux dans Paris. L'écologie ce n'est pas seulement à la campagne. Carte postale - Mairie de Paris.

Juin 1993 - La collecte sélective est attenduepar les Parisiens - la poubelle bleue accueille déjà les emballages de la future poubelle jaune
Les Parisiens sont impatients de pouvoir trier leurs déchets. La poubelle bleue qui doit être utilisée uniquement pour les magazines et les journaux est ici remplie d'autres emballages. Il faudra attendre encore de longues années avant de voir la poubelle jaune sur le trottoirs de la capitale.
Photo : Paris XIIIe - Juin 1993 - Jean-François Ségard
Détail du premier collecteur de verre parisien
Première génération de collecteur, de forme polygonale, non-insonorisé, il accompagnera le développement de la collecte du verre dans Paris.
Paris est en retard. En province le verre est collecté depuis 10 ans. Pour inciter et motiver les consommateurs à trier leur verre, une partie des sommes obtenues par la vente du verre est reversée à la Ligue nationale contre le cancer.
Source : www.verre-avenir.fr

Un conteneur, deuxième génération, avec système anti-bruit
Un conteneur dédié à la collecte sélective du verre en apport volontaire installé sur un trottoir parisien. Cette génération de conteneur possède un système anti-bruit.
Photo : Jean-François Ségard
La ville de Paris est la seule capitale au monde où les ordures ménagères sont collectées tous les jours (sauf le 1er mai).

Depuis plus de quinze ans [ces lignes ont été écrites en 2000...], certains déchets font l'objet de collectes sélectives :
Tout a commencé en 1983 avec l'implantation sur la voie publique de conteneurs à verre. Cette collecte est entrée dans les moeurs. 10 ans plus tard, c'est au tour des journaux-magazines. Mais à la différence du verre qui est collecté par apport volontaire (les Parisiens doivent se déplacer jusqu'aux conteneurs pour y déposer leur verre), les journaux-magazines peuvent être déposés dans la "poubelle bleue" directement dans l'immeuble. Ces poubelles sont ensuite vidées une fois par semaine, il s'agit d'une collecte en porte à porte. On peut considérer qu'un immeuble sur deux est équipé d'une poubelle bleue.

Découvrez la campagne d'affichage de l'époque.


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2 - Novembre 1997 - Maintenant on trie...

Collecte sélective à Paris - Trois bacs, trois couleurs. Blanc : verre, Bleu : magazines-journaux, Jaune : emballages
Les trois bacs mis à la disposition des Parisiens au moment de la mise en place de la collecte sélective. Trois bacs, trois couleurs. Blanc : pour la collecte du verre, Bleu : pour la collecte des magazines-journaux, Jaune pour la collecte des emballages. Quelques part dans le XIIIe arrondissmeent de Paris en novembre 1997.
Photo : Jean-François Ségard
En novembre 1997, la ville de Paris mettait en place une expérience de collecte sélective en porte à porte. Les habitants d'un secteur du XIIIe arrondissement se sont vu proposer, en plus de la collecte des déchets ménagers, trois flux pour les déchets recyclables : verre (bac à couvercle blanc), journaux-magazines (bac à couvercle bleu), emballages ménagers (bac à couvercle jaune).

Les résultats obtenus étaient, d'après la Mairie, "très positifs". Lors d'une conférence de presse sur l'extension de la collecte sélective (6 juillet 1999), M. Jean Tibéri, Maire de Paris, rendait hommage aux habitants pour leur participation.
Pendant cette même conférence, M. Jean Tibéri annonçait l'extension de la collecte à l'ensemble de la ville. Celle-ci s'appuie sur un mode "tri-flux". Mais en fonction de la place disponible, les immeubles parisiens n'auront pas tous les trois bacs supplémentaires. La Mairie a donc défini un ordre de priorité pour la dotation :

  • les ordures ménagères classiques seront toujours déposées dans le conteneur à couvercle vert (le ramassage restera quotidien),

  • le bac à couvercle bleu pour les journaux-magazines,

  • le bac à couvercle jaune pour les emballages en carton, en plastique ou en métal,

  • le bac à couvercle blanc pour le verre (cette mise en place ne remet pas en cause la présence des conteneurs sur la voie publique, elle vient le compléter),

  • le ramassage de ces trois bacs s'effectuera de façon hebdomadaire.


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    3 - Juin 2000, c'est parti ! Mais qui est concerné ?

    Numéro de téléphone disponible pour répondre aux questions que les Parisiens peuvent se poser au sujet de la collecte sélective
    Numéro de téléphone disponible pour répondre aux questions que les Parisiens peuvent se poser au sujet de la collecte sélective.
    Voici la présentation du calendrier prévu initialement (du printemps 2000 à l'automne 2002).
    Attention, cette organisation n'est plus valable, elle a été remise en cause depuis les élections de mars 2001. Pour connaître le nouveau calendrier, rendez-vous au point 6 de cette page !
    La première phase concerne 5 arrondissements : Ier, Ve, VIIe, XIe et XIIIe.

    Les trois phases d'extension de la collecte sélective dans Paris 2000 - 2002


    La collecte a débuté début juin 2000. Les immeubles sont dotés en fonction de l'espace disponible. Une campagne d'affichage a précédé les premières rotations des camions à benne. Les riverains concernés ont trouvé dans leur boîte aux lettres un guide complet qui précise ce qui peut être recyclé.

    La Mairie de Paris a également mis en place un numéro Azur, prix appel local, voir ci-contre.


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    4 - Après les municipales de mars 2001, remise en cause du calendrier...
    et de la méthode.

    Le bac jaune dédié à la collecte sélective des emballages
    Le nouveau bac jaune dédié à la collecte sélective des emballages va bientôt fleurir sur les trottoirs parisiens. Rue Bobillot - Paris XIIIe.
    Photo : Jean-François Ségard
    Si l'extension de la collecte sélective n'est pas remise en cause par la nouvelle équipe municipale, la méthode change un peu. En effet, initialement prévue en deux grandes autres phases (voir la carte initiale au point 3), l'extension va s'effectuer au coup par coup.
    Cette mise en place s'échelonnera de février 2002 à décembre 2002, avec une pause pendant l'été. L'objectif étant qu'en décembre 2002, l'ensemble de la ville de Paris soit équipé.

    La marque de la nouvelle équipe municipale repose dans le passage au bi-flux en remplacement du tri-flux, c'est-à-dire que les déchets recyclables seront collectés dans deux conteneurs différents et non plus dans trois comme c'est le cas dans les cinq premiers arrondissements équipés (Ier, Ve, VIIe, XIe et XIIIe). La poubelle bleue disparaît. Les journaux-magazines seront déposés avec les emballages ménagers dans le bac jaune. La Mairie espère donc équiper un plus grand nombre d'immeubles (beaucoup d'immeubles ne peuvent pas accueillir les nouveaux conteneurs par manque de place). Elle espère aussi qu'en "simplifiant" le geste du tri, les Parisiens participeront plus qu'actuellement.
    Les résultats pour l'année 2000 ne sont pas très bons. Les objectifs ne sont pas atteints, même si ceux-ci sont tout de même positifs pour le verre et les journaux-magazines. Pour les emballages, si l'augmentation des tonnages a été immédiatement ressentie, celle-ci semble stagner et reste encore insuffisante (environ 3,5 kg/hab en décembre 2000 alors que l'objectif est de 5 kg/hab). Il s'agit, il est vrai, d'une catégorie de tri entièrement nouvelle. Il faut sans doute que les Parisiens prennent l'habitude de trier leurs emballages.


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    5 - Février / Mars 2002, début de la nouvelle phase.

    Yves Cochet, Jacques Bravo, Yves Contassot, Présentation de la collecte sélective, février 2002, Paris
    Jacques Bravo, Bertrand Delanoe, maire de Paris, Yves Contassot, Présentation de la collecte sélective, février 2002, Paris
    La présentation à la maiire du IXe a été suivie d'une déambulation dans les rues de l'arrondissement. Les élus, Bertrand Delanoé, Maire de Paris, en tête, découvrent la collecte sélective.
    Photos : Jean-François Ségard
    Dans deux arrondissements, le VIIIe et le IXe, la nouvelle collecte démarre fin février 2002. Pour fêter l'événement, la Mairie du IXe organise ce 15 mars, une manifestation de grande ampleur. Plus d'une centaine d'invités participe à une tournée de collecte. L'objectif est de suivre le camion vert pendant une collecte du bac jaune.

    Parmi les invités, on reconnaît (photo ci-contre, de gauche à droite) : Alain Rist, Vice-Président du Conseil Régional d'Île-de-France chargé de l'environnement, Yves Cochet, Ministre de l'Environnement, Jacques Bravo, Maire du IXe, Yves Contassot, Adjoint au Maire de Paris, chargé de l'environnement.

    Les élus n'ont pas hésité à ouvrir les bacs pour découvrir, avec plaisir, que les Parisiens, nouveaux trieurs, suivent correctement les consignes (photo ci-contre, de gauche à droite : Jacques Bravo, Maire du IXe, Bertrand Delanoë, Maire de Paris et Yves Contassot, Adjoint au Maire de Paris, chargé de l'environnement).

    Effectivement, c'était presque trop beau... Des bouteilles plastique, des cartons de céréales, des journaux, des magazines et même, spécificité parisienne, du petit électroménager. Le guide du tri, diffusé par la Mairie, est très clair et permet d'éviter les erreurs de tri (consulter notre index des déchets).


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    6 - Le nouveau calendrier d'équipement (février - décembre 2002)

    Nouveau phasage d'équipement des bacs de collecte sélective dans Paris - 2002
    Le nouveau phasage de l'équipement des arrondissements parisiens :

    Nouveau phasage d'équipement des bacs de collecte sélective dans Paris - 2002


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    7 - Avril 2003, le tri s'installe dans les espaces verts.

    La collecte sélective s'installe dans les espaces verts parisiens
    Les 2 "poubelles" installées dans les parcs et jardins de la capitale. Le jaune pour le recyclable, le vert pour le reste.
    Parc Montsouris - Paris XIVe.
    Photo : Jean-François Ségard
    Dans le parc floral lors du festival de jazz
    Plus jamais ça !
    Parc Floral, Bois de Vincennes - Paris XIIe.
    Photo : Jean-François Ségard
    A l'automne 2001 (voir l'Hermine N°7), nous nous interrogions sur la nécessité de mettre en place, dans les espaces verts, un système de collecte sélective. Cette réflexion reposait sur un constat simple : la non adaptation des poubelles dans les parcs parisiens, notamment lors de manifestations drainant une très nombreuse population. L'article était accompagné d'une photo - photo à droite - prise lors du festival de jazz dans le Parc Floral du bois de Vincennes en juillet 2001. Notre article était également accompagné d'une autre photo prise dans un parc national de l'ouest américain présentant une série de conteneurs adaptés à la collecte sélective des déchets (Monsieur Contassot, adjoint au Maire de Paris chargé de la propreté et des espaces verts, peut être heureux d'annoncer que la Ville de Paris se trouve être la première ville française à proposer la collecte sélective dans les espaces verts,... mais cela se fait depuis longtemps ailleurs !).

    Aujourd'hui, la Mairie de Paris lance une expérience de collecte sélective dans plusieurs parcs et jardins de la Capitale. Les Parisiens peuvent déjà trier leurs déchets à la maison. Pourquoi ne pas le faire après un pique-nique ou un goûter ? Lorsque les habitudes sont prises, il faut les pérenniser ! Argument avancé par le maire adjoint lors de l'inauguration des premiers sacs jaunes, le 24 avril 2003, dans un square du XVIIIe arrondissement de Paris.

    Espérons qu'il s'agit là d'un début et que très rapidement, l'ensemble des parcs, jardins et bois sera équipé de conteneurs adaptés à la collecte sélective.

    En attendant l'équipement des 400 espaces verts de la Capitale, les sacs jaunes trouveront leur place parmi les grains de sable de l'opération Paris-plage de l'été prochain.

    Il ne reste plus qu'à équiper les quais du métro et les stations de bus.
    {tout fini par arriver... cette proposition, écrite en avril 2003, va devenir réalité en juin 2006 !, pour en savoir plus, cliquez ICI}


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    8 - Mais que deviennent les déchets triés par les Parisiens ?

    tapis au centre de tri de Limeil
    tapis Ivry-sur-Seine
    Collecte sélective des bouteilles plastiques
    Quelques étapes du tri dans plusieurs centres franciliens.
    Photos : Jean-François Ségard
    Les déchets déposés dans le bac jaune sont collectés une fois par semaine et dirigés vers les centres de tri du SYCTOM (Syndicat mixte de Collecte et Traitement des Ordures Ménagères) pour rejoindre, après tri, des filières de valorisation matière. Si une grande partie du tri est aujourd'hui mécanisée, l'intervention humaine reste toujours nécessaire afin de répondre aux exigences des repreneurs. Les emballages non conformes et les refus de tri sont envoyés dans les centres de valorisation énergétique des déchets (nouveau nom pour les usines d'incinération !) et sont donc incinérés. Ils sont valorisés sous forme de chaleur (utilisée par le réseau de chaleur pour chauffer les hôpitaux et de nombreux immeubles parisiens) et d'électricité. [Pour consulter la visite virtuelle du centre de tri de Nanterre, cliquez ICI].

    Après la phase de tri, les emballages sont mis en balles par compression puis expédier dans les différentes filières de valorisation.

    Les journaux et magazines collectés (environ 21 000 tonnes/an) sont traités dans une usine installée à Grand-Couronne près de Rouen (76) (groupe finlandais UPM). Cette usine produit 450 000 tonnes de papier journal par an à partir des journaux et magazines récupérés. Les papiers et cartons sont acheminés aux Papeteries de la Seine, à Nanterre (92) pour la fabrication de cartons d'emballages. Pour en savoir plus sur le cycle du papier, consulter notre page : Le cycle du papier.

    Le verre collecté (environ 33 000 tonnes/an) est regroupé dans des centres de transfert situés en région parisienne, puis transporté jusqu'à un centre de traitement situé à Rozet-Saint-Albin (02) appartenant à la société SAMIN, filiale du groupe Saint-Gobain. Après un premier tri primaire pour éliminer les impuretés (en particulier les céramiques, cailloux, métaux, verre de couleur autre que celle voulue...), le verre est broyé et subit un tri automatisé. Il est devenu calcin, matière première utilisée dans les fours industriels pour fabriquer des bouteilles en verre par recyclage. [La collecte du verre est déjà ancienne (depuis 1983) et permet de financer, en partie, la recherche contre le cancer. En effet, chaque année, la Mairie de Paris verse une subvention au Comité de Paris de la Ligue Nationale contre le Cancer. Le montant est proportionnel à la quantité de verre collecté. La dernière subvention versée, en décembre 2002, est de 110 587 euros.]

    Les emballages plastique (environ 1 000 tonnes/an de PET et PEHD) sont dirigés vers une usine de retraitement située à Neufchâteau (88). Les balles contenant des emballages plastique subissent un broyage, puis un lavage pour éliminer les étiquettes, la colle et les pollutions qu'elles peuvent éventuellement contenir. Seules les bouteilles dans les deux matériaux cités (PET, PEHD) sont acceptées. Elles constituent la matière première secondaire qui, par régénération, va permettre d'achever le recyclage par la production de matériaux semi-finis ou finis.

    Les métaux sont récupérés principalement dans les mâchefers [c'est ce qui reste à la sortie des fours] issus des usines d'incinération du SYCTOM (environ 460 000 tonnes/an pour l'ensemble des communes adhérentes). L'acier (environ 57 000 tonnes/an) est séparé de l'aluminium puis réceptionné par USINOR (La Défense). L'aluminium (environ 1 500 tonnes/an) est repris par l'usine AFFIMET à Compiègne (60), du groupe Pechiney, qui assure la production de 65 000 tonnes d'aluminium par an. Les matériaux récupérés, hors mâchefers, pour l'ensemble des communes du SYCTOM sont de l'ordre de 10 000 tonnes/an.

    La filière du petit électroménager, spécificité parisienne, est en cours d'élaboration. Les résultats de collecte ne sont donc pas disponibles pour le moment. Cette première expérimentation a pour but d'anticiper la réglementation européenne qui prévoit un taux de récupération de 4 kg/hab en 2005.

    Ce paragraphe a été rédigé en utilisant les éléments de réponse que M. Contassot, adjoint au Maire de Paris chargé de la propreté, a rendu public lors de la séance de juillet 2003 du Conseil Municipal. Cette réponse fait suite à une question posée par des élus UMP du VIIIe arrondissement (Question orale 2003/531). Les habitants de cet arrondissement ayant été cités dans la presse comme "étant particulièrement respectueux des consignes en ce qui concerne le tri". L'adjoint au Maire précise, dans sa réponse, que "le VIIIe arrondissement compte parmi les 3 arrondissements les plus performants en matière de collecte sélective, avec un rendement de collecte de 34 kg/hab/an pour les emballages et de 20 kg/hab/an pour le verre (chiffres janvier 2003)".


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    9 - Septembre 2003, campagne propreté : "Tout doit disparaître !"

    TEXTE
    Affiche de septembre 2003. Ce visuel vient compléter la série de 2002.
    Carte postale - Mairie de Paris
    Afin d'entretenir le geste du tri, la Mairie de Paris organise des campagnes publicitaires. Initiées dans les années 1980, ces campagnes prendront des allures différentes.
    Pour consulter les affiches de 2003, suivez le lien vers notre Galerie.


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    11 - Décembre 2003, substitution d'une collecte d'OM par une seconde collecte sélective.

    Bac jaune - collecte sélective des déchets ménagers à Paris
    Le bac jaune devrait être collecté deux fois par semaine.
    Photo : Jean-François Ségard
    Dans quelques rues du XIVe arrondissement de la Capitale une collecte sélective se substitue à une collecte d'ordures ménagères classique. C'est-à-dire que le conteneur jaune sera collecté deux fois par semaine au lieu d'une.

    En effet, et cela se constate dans les autres arrondissements, le bac jaune se trouve rempli dès le lendemain de la collecte. Du coup, les habitants jettent dans le bac vert des déchets qui pourraient être recyclés.

    Cette substitution répond (enfin !) aux demandes que nous formulions, en 1997, au moment du démarrage de la collecte sélective dans le XIIIe arrondissement (voir l'Hermine 6) : le nombre de bacs jaunes doit être proportionnel au volume des déchets recyclables.

    Il s'agit pour l'instant que d'un test. Mais lorsque l'on voit les bons résultats de la collecte sélective on ne peut que souhaiter la généralisation de cette substitution !

    Octobre 2007. Tout Paris est (enfin) à deux collectes hebdomadaires.


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    14 - Le premier centre de tri intra-muros ouvre en... 2011

    TEXTE
    Le site du futur centre de tri. Photo prise depuis la rue Henri Farmann le 23 octobre 2007. Les équipes de l'INRAP qui effectuaient des fouilles préventives viennent de libérer le terrain. Au fond, on aperçoit le périphérique. A droite, le bâtiment de la DGAC.
    Photo : Jean-François Ségard
    Extraits du dossier de presse du SYCTOM du 25 avril 2005 consacré au lancement de l'opération "Centre de tri, rue Henri Farman, Paris XVe".

    "L'installation de ce centre de traitement des déchets est un engagement fort de la municipalité parisienne. Par sa réalisation, Paris souhaite mettre en oeuvre un rééquilibrage avec les communes de banlieue, qui ont jusque-là accueilli la totalité de ces installations."

    "Le SYCTOM renforce ainsi son dispositif de tri en vue du recyclage, pour accompagner le développement des collectes sélectives, particulièrement à Paris. Encourager les gestes individuels de tri pour réduire les quantités de déchets à traiter reste un objectif primordial tant pour le Syndicat que pour la première commune de France. La collecte sélective a d'ailleurs pris un essor considérable à Paris, passant de 22 580 tonnes en 2001 à 59 960 tonnes en 2004. D'une capacité de 15 000 tonnes par an, le centre accueillera les collectes sélectives des XIVème et XVème arrondissements. Les emballages triés par les parisiens y seront séparés par type de matériau et conditionnés avant d'être envoyés aux filières de recyclage. Ainsi, journaux, magazines, cartons, bouteilles et flaconnages plastiques, emballages en acier et en aluminium, emballages de liquides alimentaires, petit électroménager, entameront une nouvelle vie."

    Le nombre de bennes arrivant est estimé à une vingtaine par jour. Le nombre de camions repartant avec les déchets triés est quant à lui estimé à 4 ou 5 par jour. Estimation inférieure par rapport au chiffre annoncé dans la réponse du 2 février 2004.

    Le début des travaux, initialement prévu au second semestre 2006, prend du retard pour cause de fouilles préventives. La mise en service est repoussée au début 2009 (initialement prévue fin 2007). Finalement, le premier centre de tri intra-muros sera inauguré en mai 2011. Mais dès janvier 2011 le centre de tri réceptionne les collectes sélectives d'une partie des Ve, VIe, VIIe, XIVe et XVe arrondissements de Paris. Enfin, et pour la première fois, une partie des déchets des Parisiens va être traitée sur le territoire municipal !

    Mai 2011, ouverture du premier centre de tri dans Paris intra-muros. (source video : Mairie de Paris - 2011)
    Les liens proposés en fin de projection ne nous engagent pas.


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    15 - Rapport annuel 2004 sur le prix et la qualité du service public d'élimination des déchets à Paris.

    TEXTE
    Nous trions à la maison, nous trions dans certains espaces verts, nous trions sur la plage... à quand le tri dans les transports en commun ?
    Ci-dessus, exemple de poubelles dédiées au tri sélectif des déchets dans le métro de Berlin. Toutes les stations du S-Bahn et celles du U-Bahn sont équipées.
    La RATP est en retard !
    Photo : Jean-François Ségard
    Le rapport 2004 présenté à la séance du Conseil de Paris, le 26 septembre 2005, dresse un état des lieux de la collecte des déchets dans la Capitale en donnant des informations chiffrées très intéressantes. Ces données viennent corroborer l'étude réalisée par le cabinet MV2 Conseil pour le compte du salon Europack (salon professionnel, 2 au 7 octobre 2005, Lyon) en précisant que 70% des Français déclarent "trier systématiquement les déchets issus des emballages". (Cette étude a été réalisée auprès de 400 personnes.)

    Le rapport 2004 prend en compte la deuxième année pleine depuis la généralisation de la collecte sélective ce qui permet de faire des comparaisons et de définir des tendances.

    A Paris, la collecte sélective des emballages ménagers a très fortement progressé entre 2002 et 2004 :

    de 15,8 kg/hab en 2002 à 24,2 kg/hab en 2004 pour le verre.

    de 16,2 kg/hab en 2002 à 27,9 kg/hab en 2004 pour les autres emballages.

    Ces performances devraient être encore améliorées avec la mise en place, à partir de fin 2005, d'une collecte bi-hebdomadaire des emballages. La mise en place de cette seconde collecte sera généralisée à l'ensemble de la ville d'ici juin 2006, voir le calendrier de la mise en place ci-dessous. Nous nous réjouissons de cette mise en place car elle répond (enfin !) aux demandes que nous formulions, dès 1997, au moment du démarrage de la collecte sélective dans le XIIIe arrondissement (voir l'Hermine 6).

    Ces bons résultats ne doivent pas, pour autant, nous faire oublier la nécessité de diminuer la quantité de déchets produits. Aujourd'hui, le Parisien produit 566 kg de déchets par an ! La moyenne nationale est de 360 kg par an (chiffre donné par la ministre de l'écologie lors du Conseil des ministres du 21 septembre 2005). Il est grand temps de remettre en cause notre mode de consommation !
    Avons-nous vraiment besoin de tout ce qu'on achète ?


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    16 - Fin 2005 - début 2006, généralisation de la seconde collecte sélective.

    Le bac jaune dédié à la collecte sélective des emballages
    Grâce à la mise en place de la seconde collecte du bac jaune, de nombreux déchets recyclables pourront être collectés et recyclés.
    Photo : Jean-François Ségard
    Calendrier de la mise en place de la seconde collecte des déchets recyclables - Paris - 2005

    Nous le réclamions depuis 1997 ! (voir l'Hermine 6)

    La substitution d'une collecte "bac vert" par une seconde collecte "bac jaune" (déchets recyclables) se met en place progressivement durant l'année 2006.

    Cette seconde collecte sélective est devenue nécessaire car les Parisiens trient de plus en plus leurs déchets. Les bacs jaunes étant remplis très rapidement, une partie des déchets recyclables ne pouvaient pas être déposés dans ces bacs et terminaient leurs parcours au milieu des autres déchets.

    15 octobre 2007. Enfin ! Tout Paris est, désormais, passé aux deux collectes hebdomadaires. Le dernier arrondissement (le XIXe) s'est lancé dans l'aventure le 15 octobre 2007.

    Cette seconde collecte permet de collecter encore plus de déchets recyclables qui, auparavant, finissaient dans le bac des ordures ménagères par manque de place. Pour en savoir plus sur la collecte sélective, consultez notre visite visite virtuelle du centre de tri de Nanterre.


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    17 - Avril 2006, et si on passait à la collecte pneumatique des déchets ?

    La ZAC de Rungis - Paris XIIIe - Collecte pneumatique des déchets ménagers
    La ZAC de Rungis - Paris XIIIe - Collecte pneumatique des déchets ménagers
    La ZAC de Rungis (XIIIe arrondissement), vue depuis la place de Rungis (photo du haut - au fond les immeubles de la Garde Républicaine) et vue de la rue des Longues Raies (photo du bas). L'ancienne gare de marchandises implantée en bordure de la Petite Ceinture (on aperçoit encore les voie ferrées sur la photo du bas) va laisser sa place à une zone d'immeubles et de jardins. C'est dans le cadre de cet aménagement, que M. Contassot espère pouvoir expérimenter la collecte pneumatique des déchets. Le terminal pourrait être localisé dans l'ancienne gare de marchandises des Gobelins localisée sous les tours du quartier des Olympiades à quelques centaines de mètres de là. Entre les deux sites, et pour installer les tuyaux, M. Contassot pense aux emprises de la Petite Ceinture ou aux égouts... A suivre !
    Photos : Jean-François Ségard
    Le 27 avril s'est tenue, au Pavillon de l'Arsenal, une conférence ayant pour thème la collecte pneumatique des déchets. Cette conférence introduite par M. Contassot, adjoint au Maire de Paris chargé de l'environnement, de la propreté, des espaces verts et du traitement des déchets, avait pour objectif de présenter à un public de techniciens, les différentes solutions de collectes pneumatiques déjà existantes dans le Monde. La ville de Paris est intéressée par ce système (qui était d'ailleurs présent dans le dossier de candidature de Paris aux JO de 2012 pour la collecte des déchets dans le village olympique) afin de l'intégrer dans les nouveaux quartiers en cours d'urbanisation : ZAC de Rungis dans le 13ème arrondissement, futur quartier des Batignolles dans le XVIIe arrondissement (ancien village olympique), et dans le cadre de l'opération Renouveau Urbain du Nord-Est Parisien. Ce système, comme aiment le dire ses promoteurs, permet d'éviter les files de voitures bloquées derrière le camion-benne. Il évite donc de nombreuses pollutions et permet des gains de temps considérables.

    Mais qu'est-ce que la collecte pneumatique des déchets ? La collecte pneumatique des déchets consiste à collecter les déchets dans un réseau souterrain de canalisations entre des bornes où les utilisateurs jettent leurs sacs et un terminal de collecte où les déchets sont mis en conteneurs. Des moteurs situés dans le terminal de collecte permettent de mettre le réseau en dépression et d'aspirer les déchets lorsque les trappes des zones de stockage sous les bornes s'ouvrent. Les déchets sont alors aspirés jusqu'au terminal à une vitesse moyenne de 70 km/h. Les réseaux de collecte s'organisent autour d'un terminal. Pour des raisons techniques, les distances ne peuvent pas dépasser 1800 mètres entre la dernière borne de collecte et le terminal. Les bornes peuvent être installées dans les immeubles ou sur la voie publique. Ce système ne remet pas en cause, a priori, la collecte sélective. Plusieurs bornes sont proposées aux utilisateurs (particuliers et/ou commerçants). Toutes les bornes sont équipées d'une zone de stockage, les déchets sont ensuite aspirés par le même tuyau. Toutes les bornes (dédiées au même type de déchets) du réseau sont "aspirées" en même temps, à des cadences prédefinies, ou lorsque l'une d'elles est remplie. Les promoteurs vantent les méritent architecturaux des terminaux : très beaux bâtiments s'intégrant parfaitement dans les paysages urbains. Par exemple, à Göteborg, un terminal est adossé à l'opéra ! Ailleurs, ils se trouvent sous des marchés, ou intégrés dans la pente naturelle de la montagne... Ce système existe dans de nombreux pays ; en Europe (Allemagne, Espagne, Pays-Bas, Portugal, Norvège, Suède...), en Asie (Chine, Taiwan, Singapour...). Une première ville française se lance dans l'aventure cette année : Narbonne (nouveau quartier HQE). De son côté, l'ancien quartier Renault, à Boulogne-Billancourt, sera, lui aussi, équipé d'une collecte pneumatique des déchets.

    Qu'apporterait de plus ce type de collecte dans Paris ? Incontestablement, un tel système a sans doute sa place dans Paris. Il permettrait de soulager les voiries des nombreuses rotations effectuées par les camions (actuellement 900 tours par jour, chaque camion faisant 2 tournées). Avec la multiplication des tournées (ordures ménagères, collectes sélectives, collectes du verre et collectes des entreprises), les coûts augmentent, les nuisances également. Beaucoup de questions restent sans réponses. Par exemple, quel est réellement le bilan écologique ? Le système est gros consommateur d'énergie. D'où vient et comment est fabriquée cette énergie ? Les capteurs photovoltaïques installés sur les toits des terminaux ne suffisent pas à produire toute l'énergie nécessaire. L'objectif est de limiter la pollution atmosphérique locale. Mais ce système ne reporte-t-il pas le problème ailleurs ? Dans les nouveaux quartiers, il est plus facile d'installer ce type d'infrastructure, si cela a été pensé dès le départ dans les plans d'aménagement. Ailleurs, est-il possible d'utiliser le réseau des égouts afin d'éviter de pénibles travaux pour les riverains ?... Le sujet est vaste. L'adjoint au maire de Paris le sait bien. Il n'est pas question de remplacer le système actuel mais de multiplier les solutions et les méthodes de collectes. La réflexion se poursuit.


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    18 - Juin 2006, le métro et le RER passent à la collecte sélective !

    Entrée gare RER Denfert-Rochereau
    Entrée de la gare RER de Denfert-Rochereau (ligne B).

    Les quais du RER Denfert-Rochereau passent au tri
    Quais de la gare RER de Denfert-Rochereau (ligne B).

    Gare RER Denfert-Rochereau
    Installation de la poubelle jaune sur les quais du RER à la station Denfert-Rochereau.

    Gare RER Denfert-Rochereau
    Les quais du RER Denfert-Rochereau passent au tri.

    Photos : Jean-François Ségard
    Enfin !
    Mais il s'agit d'une expérience... qui devrait être généralisée d'ici 2008 aux grandes stations du réseau.

    De quoi s'agit-il ? Comme nous le réclamons depuis de nombreuses années (voir plus haut le point 7), la collecte sélective va enfin être proposée aux utilisateurs du métro et du RER. Début juin 2006, la station Denfert-Rochereau (2 lignes de métro et 1 ligne de RER) sera équipée de poubelles permettant la collecte sélective. Mais, d'après nos informations, les déchets ne seront pas transportés par le métro. Ils devront être sortis, puis collectés par les services municipaux. C'est un début. Espérons que cette expérience pourra être étendue à l'ensemble du réseau, comme cela est le cas, par exemple, à Berlin.
    Le réseau de transport est un maillon important dans la vie quotidienne. Nous trions à notre domicile, nous commençons à trier dans les entreprises, nous trions dans certains espaces verts de la capitale, il est donc nécessaire, utile et important de pouvoir trier pendant ses déplacements.

    Juin 2007 - Nous venons de constater que les couloirs de la station Châtelet (liaison ligne 14 sortie - rue de Rivoli) sont équipés de bacs dédiés à la collecte sélective. Mais aucune trace de l'extension sur le site de la RATP ou sur celui de la Mairie de Paris. S'agit-il du début de l'extension promise l'an dernier ?

    Pour en savoir plus nous avons posé la question à la RATP (26 juin 2007). Voici la réponse reçue dans la journée (merci à la RATP pour sa rapidité de réponse !).

    "La RATP s'est attachée à améliorer le traitement de ses déchets industriels avec la mise en oeuvre de filières de valorisation qui permettent de répondre à l'objectif de conformité réglementaire (tri du papier, des emballages, des métaux, du bois, du caoutchouc, du verre...).

    Depuis juin 2006, une expérimentation du tri des déchets consistant à récupérer et recycler papiers, journaux, bouteilles plastiques et canettes a eu lieu à Denfert-Rochereau.

    Des réceptacles, de couleur jaune, installés à proximité des poubelles existantes, collectent les déchets recyclables. Les anciennes poubelles collectent tous les autres types de déchets.

    Cette opération a été une véritable réussite puisque 95% des voyageurs interrogés lors d'une enquête ont jugé le système très satisfaisant.

    C'est pourquoi, la RATP compte l'étendre progressivement sur l'ensemble du réseau, à commencer par la ligne 14 qui a d'ores et déjà adopté cette démarche."

    Christine D. - Département Commercial / Relation de service


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    21 - Des Vélib' en canettes recyclées, communiqué de presse du 18 avril 2007.

    Photo du velib parisien
    Et si l'acier utilisé pour la construction des Vélib' provenait de la collecte des déchets parisiens ? Telle est la proposition de Planète écho...
    Souce : JCDecaux
    L'association Planète écho propose à la Mairie de Paris de fabriquer les Vélib' (système de vélos en libre-service installé par JCDecaux) avec les vieilles canettes des Parisiens. Bel exemple de recyclage !

    La société Eco-Emballages nous annonce régulièrement qu'avec 650 canettes on peut fabriquer un vélo [1].

    De son côté, la Mairie de Paris cherche à développer encore plus la collecte sélective afin de limiter la quantité de déchets à incinérer. Ne pourrait-on pas associer ces deux démarches ?

    Le moment est idéal !

    Il suffirait de fabriquer les Vélib' avec les canettes collectées auprès des ménages parisiens, la boucle serait ainsi bouclée ! Une bonne campagne de communication permettrait de montrer que le recyclage fonctionne, que les déchets ménagers deviennent de véritables matières premières secondaires.

    La Mairie de Paris marquerait ainsi de nombreux points dans sa politique en faveur du développement durable.

    Cette proposition a été faite, le 2 avril 2007, par Planète écho lors d'un atelier, organisé par la Mairie de Paris, consacré à la préparation de son Agenda 21. Cette proposition a été favorablement accueillie par l'ensemble des participants. En ouverture de la séance, Anne Hidalgo, première adjointe, insistait sur le souhait que "la Ville de Paris doit être exemplaire". En voici un excellent moyen !

    A quand des Vélib' en canettes recyclées ?

    [1] lors de l'édition 2001 du Festival du vent, Planète écho, afin d'illustrer cette proposition d'Eco-Emballages, a fabriqué un vélo avec de vieilles canettes collectées sur l'espace Fête en l'air. Véritable outil pédagogique, ce vélo est resté en Corse, chez une association d'éducation à l'environnement. Pour en savoir plus sur ce vélo, cliquez ICI.

    Consultez l'ensemble des propositions de Planète écho pour l'Agenda 21 de la Mairie de Paris.

    Pour en savoir plus sur les Vélib', consultez nos pages consacrées au sujet sur : www.paristramway.net

    Ce communiqué a été adressé à quelques journalistes, aux adjoints Verts de la Mairie de Paris, à JCDecaux, à Eco-Emballages.


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    22 - Juin 2007, visite du centre de tri de Nanterre.

    Visite virtuelle du centre de tri de Nanterre

    Visite virtuelle du centre de tri de Nanterre
    Stockage des déchets bruts issus des collectes sélectives

    Visite virtuelle du centre de tri de Nanterre
    Arrivée des déchets bruts. Trop d'indésirables : sacs poubelles fermés, sacs plastiques...

    Visite virtuelle du centre de tri de Nanterre - Salle de tri manuel
    Premier tri : une partie des "indésirables" est retiré à la main par les employés.

    Visite virtuelle du centre de tri de Nanterre - Stockage des déchets triés
    Les déchets triés attendent avant d'être mis en balle.

    Visite virtuelle du centre de tri de Nanterre - Presse
    Une énorme presse permet la mise en balle des déchets triés.

    Visite virtuelle du centre de tri de Nanterre - Refus de tri
    Les "refus de tri" sont expédiés vers un centre d'incinération.

    Visite virtuelle du centre de tri de Nanterre
    Aire de stockage des balles. Les déchets triés deviennent des "nouvelles matières premières".
    Pas facile d'accès, mais une journée portes ouvertes organisée par un centre de tri ça ne se manque pas !

    Le centre de tri de Nanterre traite les déchets issus de la collecte sélective de 20 communes et de trois arrondissements parisiens, soit un million d'habitants. Dans ce centre, les déchets sont triés par matériaux puis expédiés dans des filières de recyclage, ils deviendront papier journal, cartons, fibres textiles, tuyaux... L'acier et l'aluminium redeviendront acier et aluminium.

    La qualité du tri n'est pas excellente : 25% de refus de tri. Cela signifie qu'un quart des déchets apportés repartent dans une filière d'incinération. Pourquoi autant ? Une des explication réside dans le fait qu'une grande partie de la population habite en habitat vertical, et dans ces conditions, il est constaté que la qualité du tri reste moins bonne que dans les quartiers pavillonnaires. L'intérêt porté au tri diminue avec l'augmentation de la densité urbaine !

    Fonctionnement du centre de tri : après réception, les déchets passent par une première chaîne de pré-tri manuel. Cette étape permet d'extraire les indésirables : sacs poubelles fermés, matériaux non recyclables, verre, grands cartons, gros bidons... Les déchets arrivent ensuite dans des séparateurs mécaniques qui permettent aux corps plats (papier, cartons, formes aplaties) de quitter les corps creux (bouteilles, canettes, boîtes de conserve).

    Un aimant permet la récupération de tous les déchets contenant du fer. Un autre système (électro-aimant), isole l'aluminium.

    Une seconde chaîne manuelle permet d'affiner le tri. Ce qui n'est pas gardé (matériaux non recyclables) part en refus de tri pour être ensuite incinéré et produire de l'énergie.

    Les déchets triés sont ensuite mis en balles pour être expédiés vers les filières de recyclage. [Pour en savoir plus sur le devenir des déchets triés]. Une partie des matériaux est évacué par voie fluviale, c'est le cas des papiers qui partent pour Rouen ; le centre de tri possède un accès direct à l'unes des darses du port de Nanterre installé le long de la Seine. Les autres matériaux partent en camions.

    La quantité importante des refus de tri entraîne des surcoûts dans le traitement des déchets : il a fallu payer pour apporter les déchets au centre de tri, et il faut repayer pour les apporter au centre d'incinération. Ces coûts alourdissent la facture globale... ils sont ensuite reportés dans le montant des taxes perçues par les mairies (taxe d'enlèvement des ordures ménagères). Une bonne qualité de tri conditionne donc toute la chaîne. L'essentiel est de bien respecter les consignes de tri de votre commune.

    Astuces pour le tri chez vous :

    Ne déchirez pas les feuilles de papiers ! Lorsque les morceaux sont trop petits le risque qu'ils ne soient pas recyclés augmente. Les employés qui trient n'ont pas le temps d'attraper les "confettis" !

    Vous pouvez laisser les bouchons sur les bouteilles en plastique, lors des phases de recyclage, les plastiques sont broyés. Les plastiques (corps de la bouteille et bouchon) n'ayant pas la même densité, l'un flotte l'autre pas. Il est donc techniquement possible de les séparer !

    Le centre de tri de Nanterre. (video Mairie de Paris - 2009)
    Les liens proposés en fin de projection ne nous engagent pas.


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    23 - 10 octobre 2007, arrêté du Maire sur l'organisation de la collecte sélective.

    Les trois bacs (blanc, jaune et vert) parisiens destinés à la collecte des déchets ménagers Les trois bacs (blanc, jaune et vert) parisiens destinés à la collecte des déchets ménagers
    Jusqu'à présent, pour savoir dans quel bac tel ou tel déchet devait être déposé, les Parisiens pouvaient utiliser le guide du tri. Depuis la publication au Bulletin municipal officiel, le 19 octobre 2007, les informations deviennent une affaire réglementaire. Pour prendre connaissance du texte de l'arrêté, cliquez ICI.

    Visitez également notre page "index des déchets" qui pourra vous aider à faire le tri !


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    24 - 12 octobre 2007, point sur la propreté à Paris.
    Avec mise à jour le 18/11/2010.

    Accès à la déchetterie de Paris XVe - Un vrai parcours du combattant pour les piétons...
    L'accès aux déchetteries, lorsque l'on est piéton, n'est pas toujours facilité. Dans le XVe arrondissement, l'accès à la déchetterie est même interdit aux piétons ! Les espaces propreté intégrés dans les quartiers ont vraiment une utilité !
    Photo : Jean-François Ségard
    Encore une fois, une de nos (vieilles) propositions fait son chemin ! (voir ci-dessus la seconde collecte sélective). Partant du constat que l'accès aux déchetteries est difficile et nécessite souvent un véhicule, nous proposons, depuis des années, la création d'un "espace propreté" dans chaque arrondissement (et pour les plus grands, un espace dans chaque quartier). Nous avons encore fait cette proposition en avril 2007, lors de réunions organisées par la Mairie de Paris consacrées à la préparation de l'agenda 21 (voir notre intervention). La première proposition doit dater des années 1992-1993 !... Que de temps perdu !

    La Mairie n'annonce pas encore la créations des 20 espaces propreté tant espérés, mais un paragraphe, trouvé dans le dossier de presse du 12 octobre 2007 consacré à la propreté dans Paris, (page 13), laisse entrevoir ce type de développement. Voici ce qui est écrit dans le chapitre portant sur les déchetteries parisiennes : "Des sites potentiels pour l'implantation de nouveaux équipements sont recherchés. A ce jour, une déchetterie intercommunale Porte de Montreuil est programmée à moyen terme ainsi qu'un équipement de taille réduite dans le quartier des Halles. Le Plan de prévention des déchets, qui sera présenté au Conseil de Paris fin 2007, propose une série de 50 actions dont la création d'un réseau de "mini-déchetteries" dans Paris intra-muros, intégrées dans le tissu urbain et accessibles à pied."

    Cela ressemble beaucoup à notre proposition ! Enfin et tant mieux !! (voir ci-dessous notre intervention lors de la réunion de la CEMEDD du 7 novembre 2007 à l'Hôtel de ville dans le cadre du projet de plan de prévention des déchets.)

    Car, il est vrai, l'accès aux déchetteries est vraiment dissuasif pour un piéton. Ces espaces de proximité permettraient de récupérer de nombreux déchets (consultez notre page dédiée aux logos de ces produits), dangereux, toxiques, recyclables... dont les Parisiens ne savent que faire. Pourquoi être obligé de prendre sa voiture (un ménage sur deux n'en possède pas !) pour aller déposer un vieux pot de peinture ou une vieille radiographie ? Il serait si facile de passer à l'espace propreté avant d'aller faire le marché !

    A suivre...

    18 novembre 2010. Dans le dernier rapport sur l'élimination des déchets (données 2009 publiées sur le site de la Mairie de Paris), il est toujours question d'améliorer les performances du recyclage en limitant l’enfouissement. Pour cela la Ville de Paris prévoit de continuer à renforcer son maillage de déchetteries, en créant des structures de proximité de plus petite échelle, intégrées dans le paysage urbain et accessibles à pied. Lorsque c’est possible ces mini déchetteries intégreront un système de ressourceries associées. Nous retrouvons bien nos demandes, mais cela n'avance pas bien vite !...

    Affaire, toujours à suivre !...


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    25 - Deconstruction de l'usine d'Issy-les-Moulineaux...

    L'usine d'incinération d'Issy-les-Moulineaux, en décembre 1998
    L'usine d'Issy-les-Moulineaux, en décembre 1998. Photo prise depuis le parc de l'île Saint-Germain. A cette époque l'usine possédait ses deux cheminées...
    L'usine d'incinération d'Issy-les-Moulineaux, en octobre 2007
    L'usine prise en photo depuis le quai de Stalingrad en octobre 2007.
    Photos : Jean-François Ségard

    Pour traiter les ordures ménagères des Parisiens, le SYCTOM utilise trois usines d'incinération : Saint-Ouen, Ivry-sur-Seine et Issy-les-Moulineaux. Une partie des déchets est tout de même recyclée. Les déchets triés transitent par les centres de tri de : Romainville, Nanterre, Ivry-sur-Seine. Dans quelques semaines par celui d'Isséane, et plus tard par le centre du XVe arrond.

    La fin d'une époque. Le Conseil de Paris du 1er octobre 2007 a autorisé le Maire de Paris à faire les démarches nécessaires afin d'obtenir le permis de démolir de l'usine d'incinération des ordures ménagères située 167 quai de Stalingrad à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).

    L'usine actuelle, contruite en 1965, se trouve sur un terrain propriété de la Ville de Paris. Lors de la création du SYCTOM de l'agglomération parisienne, en 1984, l'installation a été mise à la disposition du syndicat intercommunal.

    Le terrain qui va être cédé à la SEM 92, aménageur de la ZAC des Bords de Seine (18 ha), possède une longue histoire.
    En effet, c'est en décembre 1902 que la Société des Engrais complets est autorisée à installer une usine à Issy-les-Moulineaux pour y traiter les gadoues des VIe, VIIe, XIVe et XVe arrondissements. A cette époque, les déchets parisiens sont triturés par des chiffonniers à l'intérieur même de l'usine (inaugurant ainsi le tri des matériaux), et transformés en engrais utilisés ensuite dans les champs autour de Paris.
    L'usine est reconstruite en 1927 aux "frais de la Ville de Paris", puis modernisée en 1959. Les bâtiments actuels datent de 1965. De nombreuses mises aux normes ont, depuis 1965, été réalisées.

    La fermeture de l'usine s'est transformé en feuilleton rocambolesque ! Initialement prévue pour fin 2005, conformément à un arrêté ministériel du 20 décembre 2002 (l'installation n'est plus aux normes), l'usine est réquisitionnée, le 30 novembre 2005, par le Préfet des Hauts de Seine afin de fournir de la chaleur pendant l'hiver. En effet, à ce moment là, la CPCU (compagnie parisienne de chauffage urbain) est en retard dans la construction de ses nouvelles chaudières. Le Préfet décide donc d'utiliser les ordures ménagères pour chauffer 5000 logements, plusieurs sièges d'entreprises, trois lycées et groupes scolaires ainsi que de nombreux équipements publics parmi lesquels l'Hôpital européen Georges Pompidou (XVe arrond.) et l'Hôpital Corentin Celton (Issy-les-Moulineaux).
    La fermeture définitive du site est effective en février 2006 (fin de la réquisition préfectorale). Le site est alors utilisé comme centre de transfert.

    Mais, ce n'est pas, pour autant, terminé ! Le 12 mars 2006, un incendie se déclare dans l'une des cheminées de l'usine. Le risque d'effondrement est élevé, le Préfet décide, après conclusions d'expertises, la démolition, par explosion, de la cheminée qui sera réalisée le 26 mars 2006.

    La dernière étape (?) s'est donc jouée ce 1er octobre 2007. Le Conseil de Paris a voté la déconstruction de l'usine... Plus d'un siècle d'histoire des ordures parisiennes... la page est tournée. Il reste néanmoins à démolir les bâtiments et à dépolluer le site.

    Les déchets traités dans cette "vieille" usine seront désormais traités dans la toute nouvelle installation, située à quelques centaines de mètres de là (plus près de Paris !). La tendance actuelle étant de donner des noms aux installations industrielles, la nouvelle usine de traitement des déchets ménagers se nomme Isséane (voir ci-dessous).


    Bibliographie :
    - Conseil d'hygiène publique et de salubrité du département de la Seine.
    - Site internet du SYCTOM.
    - Préfecture des Hauts-de-Seine, arrêtés préfectoraux (N°2006-137 et N°2006-144), communiqué de presse du 2 décembre 2005.
    - Exposé des motifs de la délibération PE-07-109, soumise au vote du Conseil de Paris lors de la séance du 1er octobre 2007.


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    26 - ... et construction d'Isséane.

    Nouvelle usine d'incinération d'Issy-les-Moulineaux, Isséane
    Le chantier en janvier 2005. On aperçoit, au fond, la fumée des cheminées (derrière une série d'immeubles) de la "vieille" usine.

    Nouvelle usine d'incinération d'Issy-les-Moulineaux, Isséane
    A quelques semaines du démarrage (octobre 2007).
    Photos : Jean-François Ségard
    L'usine invisible.

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    27 - Plan de prévention des déchets pour Paris.
    Réunion de la CEMEDD, 7 novembre 2007.

    Plan de prévention des déchets pour Paris.

    Plan de prévention des déchets pour Paris.
    Volume des déchets produits par chaque Parisien en une année = 3 m3
    Photos : © Jean-François Ségard

    Ce 7 novembre, à quelques semaines de la présentation du plan de prévention des déchets (PPD) devant le Conseil de Paris, Yves Contassot, adjoint chargé de la propreté, réunissait à l'Hôtel de ville la Commission extra-municipale de l'environnement et du développement durable (CEMEDD) dont fait partie Planète écho, avec pour ordre du jour ce fameux plan de prévention.

    En général, les réunions de la CEMEDD font le plein, or ce mercredi, l'auditorium semblait bien vide... est-ce lié au sujet (les déchets), ou à la date (dernier jour des vacances scolaires) ?

    Comme il est de tradition, Planète écho participe à ces réunions dans un but positif en apportant de nouvelles propositions. Nous vous présentons une synthèse de notre intervention.

    Nous avons apporté notre soutien au projet de "réseau de mini-déchetteries" tout en signalant que ce projet restait bien en-dessous de notre demande et des besoins des Parisiens. Notre intervention faisait référence aux ratios calculés sur plusieurs agglomérations. Par exemple, sur le territoire du Grand Lyon, il y a 1 déchetterie pour 70 000 habitants, pour Lille Métropole : 1 déchetterie pour 122 000 habitants. Pour des espaces plus proches, nous avons calculé le ratio pour le périmètre du SYCTOM (5,5 millions d'habitants, 89 communes dont Paris). 1 déchetterie pour 190 000 habitants. Si l'on retire la commune de Paris, le ratio arrive à : 1 déchetterie pour 145 000 habitants.

    Actuellement [au moment de la rédaction de l'article, en 2007], Paris compte 5 déchetteries et un espace propreté, soit 1 déchetterie pour 400 000 hab. Et même avec les 4 projets (nous avons trouvé trace d'un autre projet, non référencé dans le plan de prévention, lors de la lecture d'une délibaration portant sur l'aménagement du secteur des Batignolles, il s'agit d'une déchetterie associée au futur centre de tri) dont fait référence le plan de prévention, nous arrivons à 1 déchetterie pour 225 000 habitants, ce qui reste vraiment très insuffisant. D'autant plus que les déchetteries parisiennes, situées toutes en périphérie, sont ouvertes aux communes voisines. L'ADEME IDF, contactée juste avant la réunion, fait référence à un ratio, calculé en 2000, de 1 déchetterie pour 15 000 habitants. On rêve !...

    Nous avons signalé que, depuis 15 ans, nous réclamons la création d'un réseau d'une quarantaine (au minimum) d'espaces propreté (ce nom fait moins peur que celui de mini-déchetterie, et pourrait être beaucoup plus facilement intégré dans un milieu urbain dense) répartis équitablement sur l'ensemble du territoire parisien. La proposition actuelle de la Mairie porte sur un rayon moyen de 2 km autour d'une déchetterie... ce qui nous semble trop important pour une grande partie de la population. Qui fera 2 km pour aller déposer ses vieilles radiographies, ou ses restes de peinture ?

    Sur cette proposition, nous sommes soutenus par la Mairie qui est confrontée aux réticences de certains élus. Les déchetteries ont beaucoup d'ennemis. Le syndrome NIMBY fait rage... C'est pour cela que nous proposons de nommer ces lieux "espace propreté de proximité". Les surfaces de ces lieux n'auraient rien à voir avec celles des déchetteries. Le volume serait très proche de celui d'une superette, facilement accessible et n'acceptant que les petits déchets, même si les Parisiens ont accès au service de ramassage sur rendez-vous (en utilisant le 3975). Ces lieux devraient pouvoir fonctionner correctement, et fournir une information sur le tri. Sans doute serait-il utile de les relier avec d'autres services, comme par exemple les points info-énergie ? L'objectif de la Mairie est de 10 à 15 déchetteries. Dans la réponse, le directeur de la propreté a repris notre terme "d'espace propreté"...

    Autre point de notre intervention : la multiplication du nombre de passages des camions de collecte dans les rues "limites de communes". Prenant l'exemple d'une rue commune à Paris et à Levallois, nous avons proposé la mise en place d'une réflexion sur l'ensemble du territoire du SYCTOM (présidé par un élu parisien). Sur ce sujet aussi, nous avons reçu un bon accueil. Nous éspérons que cela aboutira un jour... Nos interlocuteurs affirmant même "ne pas être très bons dans Paris" (limites d'arrondissements).

    Nous avons terminé notre intervention en réclamant plus d'informations et de communications sur le sujet des déchets, et en particulier, de mettre en avant les résultats et le devenir des déchets. Il nous semble important de montrer à quoi cela sert de tier ses déchets afin de conserver la motivation des trieurs. Nous avons proposé, par exemple, d'utiliser les canettes collectées dans la fabrication des Vélib'. La Direction de la propreté n'intervient pas dans la fabrication des Vélib', pourtant elle nous suit dans notre analyse sur le manque de communication.

    Le Plan de Prévention des Déchets devrait être à l'ordre du jour du Conseil de Paris de décembre 2007.


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